L'œuvre de François Rabelais est tout à fait actuelle, me suis-je dit en regardant la télévision. Un demi-millénaire nous sépare de Gargantua, et pourtant nous en sommes toujours à la question du torchecul que ce visionnaire mis au point dès son plus jeune âge. Charmin ultra résistant reprend ses conclusions en matière de résistance; Cashmere abonde aussi dans son sens, faisant de la douceur une valeur de première importance, tandis que Royal s'approprie effrontément le torchecul gargantuesque avec ses chatons, qui ressemblent à tous points de vue aux vives volailles duveteuses que suggérait l’aïeul de Pantagruel. Simple coïncidence, diront certains. Moi je dis qu’il y a quelque chose là-dessous. Certains verront le côté tragique de cette transformation du burlesque en un enjeu très présent et sérieux actuellement, mais ce n’est pas le lieu d’en discuter ici.
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